Être premier sur Google, ce n’est pas si simple

Généralement, le SEO est la meilleure stratégie à appliquer pour avoir un site visible sur Google. Tu le sais, et as optimisé ton site en faisant une étude de mots-clés, installé des balises HTML correctes, bien structuré les textes et fait du maillage interne. Tout te semble parfait. Tu es optimiste : dans quelques jours, tu vas être premier sur Google. Mais les journées passent, et rien ne change. Le trafic du site ne s’améliore pas. Démotivé, tu baisses les bras et planifies des publicités sur Google et sur les réseaux sociaux.

En effet, avoir la première place sur Google n’est pas simple. Il existe pourtant un élément important, qui est souvent négligé mais qui peut faire toute la différence : le backlink. Un site populaire sera un site visible sur les moteurs de recherche. Cela demande du temps : c’est pour cela que souvent, un jeune site a du mal à se faire une place sur Google, au milieu des sites déjà bien installés.

Avoir un site populaire pour être premier sur Google

Le référencement naturel se compose de trois piliers : la technique, le contenu et la popularité. Si l’un d’eux n’est pas bien solide, le site ne peut pas tenir debout et être vraiment puissant sur Google. Malheureusement, c’est le cas pour beaucoup de sites, qui ne sont pas assez populaires.

En effet, contrairement aux croyances, avoir un site populaire est loin d’être facile. Partager les articles de blog sur les réseaux sociaux ne suffit pas. Bien-sûr, c’est une bonne pratique car cela peut générer de nombreux clics si la communauté est grande. Mais c’est sur du très court terme, l’effet ne dure pas plus qu’une journée. Il ne faut donc pas compter dessus pour espérer approcher la première place sur Google.

Parce que ce que le moteur de recherche aime vraiment, c’est que les autres sites parlent du vôtre. Ce n’est pas à vous de vous mettre en avant sur les réseaux sociaux ; du moins, cela ne suffit pas. 

Avoir des centaines de followers sur les réseaux sociaux est certainement une marque de confiance, c’est une bonne base pour acquérir du trafic. Mais ce qui rend vraiment un site populaire aux yeux de Google, ce sont ses backlinks.

L’importance des backlinks

Un backlink, c’est l’URL de votre site, ou de l’une de ses pages, qui est présent dans d’autres sites. 

Si plusieurs sites parlent du vôtre, cela mettra la puce à l’oreille de Google. Ses robots comprendront que si l’on parle souvent de vous, il doit y avoir une bonne raison. L’algorithme de Google pensera donc que votre site est pertinent, et le mettra en avant dans ses résultats de recherche.

Dit ainsi, le principe des backlinks semble très simple. Mais ça ne l’est pas.

D’abord, les backlinks d’un site web doivent être nombreux et réguliers. Il ne faut pas en faire qu’un seul, ce n’est pas suffisant. L’opération doit se dérouler sur plusieurs mois. En fait, idéalement, il ne faudrait jamais arrêter de s’en procurer.

Je recommande de s’en procurer 2 le premier mois, 4 le deuxième et 6 tous les autres mois.

De plus, les liens doivent être présents dans des sites d’une thématique commune. Si le site A est un commerce en ligne de montres, inutile de se procurer des liens dans des blogs sur la santé ou sur les produits de cosmétique. Ces liens n’auraient pas de valeur.

Enfin, des backlinks sur des sites spécialisés et à forte autorité apportent une plus-value inestimable au référencement naturel d’un site web. Ils peuvent faire la différence avec les concurrents. Et un site qui ne s’en procure pas aura beaucoup plus de mal à être en première page de Google.

Le netlinking, une stratégie sur le long terme

Pour être premier sur Google, il faut :

• avoir un site bien réalisé techniquement ;
• rédiger du contenu pertinent et régulier ;
• avoir de nombreux backlinks de qualité.

Mais ces trois éléments ne suffisent pas. Le plus important à avoir et à garder en tête, c’est la patience. Le référencement naturel et le netlinking sont des stratégies sur le long terme. Il faut souvent attendre plusieurs mois pour avoir des résultats. Par conséquent, un site qui est mal positionné sur Google n’est pas forcément un site mal optimisé.

En effet, un site tout neuf ne peut pas être premier sur Google, même s’il respecte tous les critères d’optimisation. Google accorde de l’importance aux sites plus anciens qui sont confortablement installés en première page. Chambouler la hiérarchie du moteur de recherche n’est pas évident.

C’est pour cette raison que certains sites web sont très souvent en tête de Google : Wikipédia, Pinterest, ou des leaders dans leurs domaines comme Ikea, Sephora ou Zalando. Même si leur contenu n’est pas toujours très pertinent sur certaines requêtes, ils seront bien positionnés sur Google car ils ont une autorité très haute : tout le monde les connaît. De très nombreux sites parlent d’eux, puisque ce sont des références dans leur domaine. Donc même s’il est bien optimisé, un site récent aura beaucoup de mal à les dépasser. C’est pour cela que le professionnel du web ne peut jamais promettre à son client qu’il pourra atteindre la première place de Google.

Alors, ne paniquez pas si vous estimez que votre site est bien optimisé mais qu’il n’est toujours pas en première position. Vos efforts seront récompensés dans quelques mois ! Il faut juste que Google prenne le temps de faire connaissance avec votre site.

Être premier sur Google, est-ce vraiment important ?

Être premier sur Google, ou même en position zéro, est un objectif recherché par toutes les personnes qui ont un business en ligne. C’est le Graal pour beaucoup de blogueurs. Par conséquent, c’est ce que promettent la plupart des spécialistes SEO. 

Ont-ils raison ? La première position de Google est-elle vraiment une place de choix ? Au pire des cas, peut-on se contenter de la première page ?

Réponse sur ce graphique, qui nous provient de ce site.

Nous voyons que le site en première position dans la SERP obtient en moyenne 31,73% de clics. Ce qui signifie qu’environ un tiers des internautes cliquent sur le premier résultat.

➡ Pour information, cette étude ne prend en compte que les 10 résultats naturels de la page, pas les résultats payants. 

Ensuite, le TCR diminue fortement. Moins de 10% pour le cinquième résultat ; moins de 5% pour le septième. Les trois derniers résultats de la première page n’obtiennent que très peu de trafic organique et sont quasiment ignorés. Naturellement, les résultats en deuxième page de Google ont un taux de clic encore plus faible.

D’après ces statistiques, il faut donc être dans les quatre premiers résultats de recherches pour espérer avoir du trafic organique convenable. Mais une autre étude nous en apprend davantage. 

Il s’agit de l’eye tracking. C’est une étude qui consiste à analyser ce que regardent les internautes sur le web. Il est ainsi possible de connaître les “zones chaudes” d’un site et de la SERP. Nous constatons alors que les internautes ne regardent que les trois premiers résultats de la page. 

Par conséquent, pour avoir du trafic organique, il faut donc non seulement être en première page, mais en plus être dans le trio de tête. Être sur podium de la première page de Google est donc l’objectif qu’il faudrait avoir.

Pour résumer…

Ce petit article a pour but de faire comprendre aux entrepreneurs qui se lancent sur le web qu’être premier sur Google, ce n’est pas si simple. L’algorithme de Google est très complexe. Il y a une multitude d’éléments à prendre en compte pour être bien placé sur le moteur de recherche, dont les backlinks, qui sont souvent négligés.

De plus, il ne faut pas oublier que les robots de Google naviguent de site en site grâce aux liens. S’il y en a beaucoup qui pointent vers votre site, les robots se rendront souvent dessus sans même vraiment le vouloir. Ainsi, ils vous connaîtront de mieux en mieux. Vous ne serez plus un inconnu pour Google, qui vous positionnera mieux.

Ce qu’expliquent les autres articles est très juste : la balise Title, l’URL, les mots-clés, la régularité et les images optimisées sont nécessaires pour référencer un site. Mais le plus important est souvent négligé : la popularité et la patience.